Non, l’Agneau de Sisteron ne se résume pas à être une viande de grande qualité. Pour arriver à ce résultat, il aura fallu le savoir-faire et l’expertise d’éleveurs, d’ouvriers d’abattoir, de chevillards…
Voici les coulisses d’un produit d’exception.
L’agneau de Sisteron ne peut être élevé que dans une région bien spécifique, en région PACA, où s’est naturellement installé Alpes Provence Agneaux, qui produit 80% de ces agneaux de qualité supérieure. Dans le cahier des charges est stipulée la zone géographique où l’on retrouve partout « des similarités pédo-climatiques, de races de brebis et de système d’élevage » peut-on y lire.
Les races étant de type Mérinos d’Arles, Préalpes du sud ou Mourerous ou le croisement de ces trois races. Mais attention pour pouvoir se dire éleveur ou même vendeur d’Agneau de Sisteron, il faut respecter un certain cahier des charges. « Cesar, en tant qu’organisme de défense et de gestion, est garant de son bon respect », explique Cécile Richaud, animatrice du cabinet d’études. L’éleveuse ajoute : « nous organisons ou nous déléguons à des structures, une fois par an, un audit chez les éleveurs. Et l’organisme certificateur, Qualisud réalise, lui, des contrôles externes. Il audite 10 % des éleveurs tous les ans et tous nos abatteurs quatre fois par an ». Mais en quoi se distingue-t-il concrètement ?
En résumé, c’est une bête qui pèse en moyenne seize kilos, et qui a 110 jours environ. La viande est peu forte en goût et son gras est clair.